Lors des calculs en science des matériaux, une grande quantité de données doit être stockée de manière ordonnée et organisée. Cela est crucial pour garantir l’accessibilité des données et leur utilisation pour des analyses futures. De plus, certains calculs sur des logiciels comme VASP (Vienna Ab initio Simulation Package) ou LAMMPS (Large-scale Atomic/Molecular Massively Parallel Simulator) doivent finalement être redémarrés plusieurs fois pour atteindre des critères de convergence ou d’équilibre. Ces critères sont essentiels pour valider les résultats, garantissant qu’ils sont précis et fiables.

Le processus de production de toutes ces données est certainement laborieux, chronophage et dépendant de nombreuses interventions humaines. Cependant, il peut être considérablement simplifié à l’aide de flux de travail (“workflows”) bien écrits et structurés. L’idée générale d’un workflow est d’automatiser et de régulariser le processus de génération et d’analyse des données. En faisant cela, le processus devient plus facile à gérer et plus reproductible, avec la possibilité de suivre l’ensemble du processus de calcul à des fins de vérification, permettant ainsi des résultats cohérents à travers différentes expériences et simulations.

Des workflows bien conçus permettent non seulement de gagner du temps, mais aussi de réduire le risque d’erreur humaine, augmentant ainsi la fiabilité des données produites. Voici quelques développements réalisés sur la plateforme dans cette direction. Ces avancées visent à améliorer l’efficacité et la reproductibilité des calculs en science des matériaux, contribuant en fin de compte à des découvertes scientifiques plus robustes et fiables.